La guerre entre la Russie et l’Ukraine entraîne des conséquences importantes, également pour l’industrie belge du béton

A perfect storm. C’est ainsi que l’on pourrait décrire la situation actuelle dans le secteur de la construction. La guerre entre la Russie et l’Ukraine entraîne des conséquences importantes, également pour l’industrie belge du béton. La principale influence est l’évolution du prix de l’énergie. Le prix du pétrole et du gaz n’a cessé d’augmenter depuis le printemps 2021 et est poussé par le conflit à un niveau sans précédent. Par conséquent, presque toutes les matières premières et les produits semi-finis que notre secteur et ses fournisseurs utilisent deviennent beaucoup plus chers ou ne sont même pas produits temporairement afin d’échapper aux prix élevés de l’énergie. Le ciment joue un rôle particulier à cet égard. En plus des coûts énergétiques, l’industrie du ciment voit dans les certificats de CO2 plus chers un argument pour augmenter ses prix de manière répétée et significative.

De plus, la guerre a un impact direct sur la disponibilité du bois de coffrage, de l’acier d’armature, du ciment, de l’huile de lin, etc., ce qui se traduit à nouveau par une forte volatilité du prix de revient et une incertitude quant à la disponibilité des matériaux de construction, y compris le béton préfabriqué.

Pendant des années, le béton préfabriqué a été un gage de confiance qui, en partie grâce à son caractère local, mettait les clients à l’abri des fortes fluctuations de prix. Cette fois, la tempête est trop forte. Vous devez donc tenir compte de cette nouvelle réalité en contactant votre fournisseur en temps utile et en discutant des conséquences de la situation actuelle. Heureusement, les fluctuations auxquelles le béton préfabriqué est soumis semblent être sensiblement moins prononcées que celles des matériaux concurrents. Cela fait du béton préfabriqué la solution évidente pour vos projets, même en ces temps incertains.

Stef Maas, Directeur