Complexe pénitentiaire de Haren – Un village pénitentiaire avec des infrastructures humaines
En Belgique, de nombreuses prisons datent de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les prisons de la Région de Bruxelles-Capitale ne font pas exception.
Ces prisons ne répondent plus aux normes actuelles de confort, tant pour les détenus que pour le personnel, et ne correspondent plus non plus à la vision moderne de l’incarcération et de la réinsertion dans la société. Un mouvement de rattrapage avec un renouvellement a donc été lancé et un plan directeur pour des infrastructures pénitentiaires humaines a été élaboré.
La conception de la nouvelle prison de Haren repose sur le principe d’un village pénitentiaire d’une capacité d’environ 1.190 détenus. Il ne s’agit donc pas d’un seul édifice gigantesque, mais de plusieurs bâtiments répartis sur le site.
Le complexe pénitentiaire comprendra, d’une part, un certain nombre de bâtiments avec des installations communes telles que des parloirs, des ateliers, une salle de sport, d’autre part, plusieurs bâtiments hébergeant les détenus. Les détenus peuvent se déplacer sur le site d’une manière sûre et contrôlée de leur bâtiment jusqu’aux bâtiments disposant d’installations communes.
Une grande attention est également portée à la perception interne. Les unités de vie ont chacune une place claire dans le complexe pénitentiaire, et seront en même temps clairement reconnaissables. L’interaction sociale entre les détenus et avec les gardiens est favorisée en s’éloignant des anciens sont remplacés par des formes de vie issues de la vie quotidienne normale, qui stimulent la vie en groupe. Il y a ainsi, entre autres, une agréable zone commune reliée aux installations communes de l’unité de vie, et qui est surplombée par des passerelles.

Une grande attention est également portée à la perception interne. Les unités de vie ont chacune une place claire dans le complexe pénitentiaire, et seront en même temps clairement reconnaissables. L’interaction sociale entre les détenus et avec les gardiens est favorisée en s’éloignant des anciens modèles de prison typiques avec leurs longs couloirs. Ceux-ci sont remplacés par des formes de vie issues de la vie quotidienne normale, qui stimulent la vie en groupe. Il y a ainsi, entre autres, une agréable zone commune reliée aux installations communes de l’unité de vie, et qui est surplombée par des passerelles.