Les talents du secteur – Partie 7 – Jo Decancq – ALKERN VOR

© Alkern VOR – Jo Decancq (à gauche) et son collègue Francky Vanhecke

Dans chaque numéro de BETON, quelques questions sont posées à un collaborateur de l’industrie du béton préfabriqué, un secteur qui propose des emplois passionnants. Pour ce numéro, nous avons rencontré Jo Decancq, employé général chez ALKERN VOR.

▶ Pouvez-vous vous présenter et décrire votre trajet dans le monde du béton?

Je m’appelle Jo Decancq et j’ai 56 ans. Après mes études et mon service militaire, au moment de la crise économique, j’ai commencé ma carrière professionnelle chez Vandenbulcke & Olivier Beton. Cette entreprise s’appelle aujourd’hui ALKERN VOR et est située à Roulers. Cela fait donc 30 ans que je travaille ici et j’effectue toujours principalement les mêmes tâches en tant qu’employé général. Bien sûr, ces tâches ont changé au fil des années en termes de méthodes de travail en raison de l’apparition de toutes sortes d’outils, tels que les ordinateurs, les téléphones portables…

▶ En quoi consiste votre fonction comme “employé général”?

Comme son nom l’indique, je m’occupe de diverses tâches avec mon collègue Francky Vanhecke. Le matin, notre première tâche consiste toujours à traiter les fiches de production de la veille dans notre système informatique afin que la gestion des stocks soit à jour. Sur cette base, nous examinons les stocks des matières premières et déterminons si des matières premières doivent être commandées.

Nous sommes également chargés de traiter les commandes de nos clients. Nous transmettons ces commandes au terrain, où un collègue les prépare. Lorsque les matières premières sont livrées, nous traitons les quantités dans notre gestion des stocks et assurons le suivi de la facturation des fournisseurs.

Comme dans tous les secteurs, tout ne se passe pas toujours comme prévu sur le chantier dans le monde du béton préfabriqué. Il y a parfois des problèmes de livraison ou des changements de dernière minute dans les commandes. Ces problèmes nous parviennent également et, bien entendu, nous essayons de les résoudre en concertation avec le client.

▶ Quelles évolutions avez-vous constatées dans votre rôle au cours des 30 dernières années?

En termes de contenu du travail, peu de choses ont changé. En revanche, la manière pratique de travailler a changé. Avant, toute la communication concernant les commandes se faisait par fax. Les clients faisaient leur planning une fois par semaine et nous recevions leurs commandes sur papier. Depuis l’arrivée des téléphones portables, nous recevons de plus en plus de commandes au tout dernier moment. Les commandes sont également plus souvent modifiées après coup que par le passé. Il s’agit d’une conséquence logique de l’évolution technologique, mais cela crée beaucoup plus de travail en interne en termes d’organisation. Les modifications de dernière minute d’une commande peuvent être particulièrement déroutantes. Nous préparons les éléments pour certains clients afin qu’ils puissent venir les charger eux-mêmes. Ainsi, lorsque nous apportons un changement, nous devons également modifier les produits qui sont prêts.

▶ De quoi êtes-vous fier dans votre travail?

Pour moi, une parole est une parole. Au fil des années de contact avec les clients et les fournisseurs, nous avons établi une relation de confiance. Les clients et les fournisseurs savent que je tiens toujours parole. Si je promets ou accepte quelque chose, je le fais. Mais, bien entendu, j’attends la même chose d’eux. Cette confiance mutuelle facilite grandement la conclusion d’accords rapides, sans avoir à les confirmer sans cesse sur papier. (RPI)